Tout commence en 1994, quand Alexandre Jones-Carrier, artiste multidisciplinaire d’origine chicoutimienne entreprend de réaliser Né pour être sauvage, le premier démo de son groupe WD-40. À ses côtés au sein du groupe, son frère Étienne Carrier alias Jean-Loup Lebrun, à la guitare. Cette première cassette est suivie d’une autre en 1995, Le calvaire d'un cow-boy. Dès lors, ces cartes de visite amènent le groupe vers les radios communautaires, puis vers les concours Polliwog et Francouvertes qui l...
Tout commence en 1994, quand Alexandre Jones-Carrier, artiste multidisciplinaire d’origine chicoutimienne entreprend de réaliser Né pour être sauvage, le premier démo de son groupe WD-40. À ses côtés au sein du groupe, son frère Étienne Carrier alias Jean-Loup Lebrun, à la guitare. Cette première cassette est suivie d’une autre en 1995, Le calvaire d'un cow-boy. Dès lors, ces cartes de visite amènent le groupe vers les radios communautaires, puis vers les concours Polliwog et Francouvertes qui lui valent une première apparition aux Francofolies de Montréal, ainsi qu'un premier mini-album, Hors Série, matrice du grand succès «Y'en aura pas de petites culottes ».
S’ensuit une ascension fulgurante: la sortie de l’album Crampe en masse en 1996, une première bourse d’écriture du CALQ, un premier voyage en Europe, un retour aux Francofolies, la tournée Polliwog à travers le Québec, l’enregistrement d'Aux Frontières de l'Asphalte, sorti en 1999. Deux ans plus tard, sous la tutelle de l’étiquette La Tribu, WD-40 sort un album intitulé Fantastik Strapagosse, disque témoin de nouvelles orientations musicales du groupe. Le disque est un échec commercial, mais c’est aussi le premier album du groupe a avoir été nominé à l’ADISQ.
Jean-Loup décide de quitter le groupe peu après. WD-40 s’éteint momentanément jusqu’en 2004, moment où Julien Livernois, le batteur d’origine, est remplacé par Michel Dufour (Les Colocs, Fred Fortin, Galaxie 500…), qui contribue au nouveau souffle du groupe en convainquant Jean-Loup de renouer avec avec son frère pour reconstituer le groupe. Soutenue par des musiques tantôt rock'n'roll garage, tantôt country, la poésie urbaine d’Alex Jones a toujours été teintée d’un humour cru et sans tabous qui caractérise WD-40. La démesure et l’excès de son leader sont certainement des caractéristiques qui sont à la base de l’ascension de WD-40. Mais c’est aussi ces déboires intenses qui sont la source de la descente aux enfers d’Alex Jones. Le chanteur ayant dû se sortir d’une période de polytoxicomanie avant de se remettre à l’œuvre.
Une vague de mélancolie profonde vient orner les chansons de Saint-Panache, album original marquant la réunion officielle, après la compilation Tout pour le rock, tous deux sortis dans la même année 2006. Le groupe est aujourd’hui considéré comme culte, et a certainement été le précurseur ultime de toute la vague de rock saguenéenne et jeannoise que l’on connaît.
À l'automne 2009, paraît le documentaire Né pour être sauvage, relatant la tumultueuse carrière du groupe en parallèle d'une tournée éprouvante.
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